Vous est-il arrivé de monter dans une rame de Métro pour vous apercevoir au bout d’un instant que vous aviez pris la mauvaise direction ?
Il se passe un peu la même chose dans la vie, quand pour tel ou tel projet, nous nous rendons compte que nous faisons fausse route.
Beaucoup d’entre nous se trompent sur ce qu’ils sont, faute de prendre le temps de se connaître eux-mêmes. Il ne faut pourtant pas redouter de découvrir son vrai » moi » .
Souvent, à mi-chemin de sa vie, survient chez l’être humain cette crise existentielle qui le fait s’interroger sur ce qu’il a fait de sa vie. Il arrive même que cette remise en question le pousse à tout plaquer : job, femme/mari, enfants…
Alors pourquoi attendre la crise ?
Se connaître est l’essence même de la vie. L’ignorer n’est pas vivre. Si vous ne comprenez pas comment vous fonctionnez, vous êtes un robot, une marionnette, tout au plus un zombi.
La vie est trop courte pour prendre le mauvais train.
Aller à l’essentiel
Interrogez-vous sur votre vie, vos projets. Parlez de vos rêves, de ceux que vous allez réaliser comme de ceux qui sommeillent dans un coin de votre tête.
Commencez par le commencement. Vous rêvez de richesse, de célébrité, d’une famille, d’être quelqu’un de bien ? Vous voulez faire de grandes choses, avoir un but dans votre vie ? Pourquoi ? Qu’est-ce qui vous fait avancer ? Que recherchez-vous?
L’auto-découverte passe par une série d’interrogations qui feront émerger la vérité. Posez-vous les bonnes questions.
Quel est le but de la vie ? Quel est le but de ma vie ? Pourquoi ai-je choisi ce métier ? A quoi est-ce que je consacre mon temps libre ? Quelle est ma motivation à ce que je fais ? Qu’est-ce qui me rend vraiment heureux ? Est-ce que je suis heureux ? Riche ou heureux ? Quel est le plus important ? Quels sont mes projets ? Pourquoi ? Quels sont mes rêves secrets et mes ambitions ?
Les réponses ne viennent pas de suite ? Normal. Elles peuvent même prendre plusieurs jours. Mais n’abandonnez pas et vous découvrirez ce que vous êtes. Les réponses viennent difficilement ? Après tout, c’est tout naturel, vous n’êtes pas une personne banale !
Il n’y a qu’en se connaissant que l’on peut se changer et changer sa relation au monde.
Prendre ses décisions en toute confiance
On hésite souvent à prendre des décisions car on a peur de commettre une erreur, et l’on a tort, car c’est l’incapacité de prendre des décisions qui est la plus grande erreur.
Ne pas utiliser son potentiel, c’est se gâcher. Savez-vous quel est votre potentiel ? L’avez-vous déjà mis en oeuvre ? Vous voulez vous battre, n’est-ce pas ? Vous voulez être acteur de votre vie et non pas simple spectateur ? Alors, entrez dans la vraie vie qui consiste à ne pas se laisser aller au gré des événements.
Faites la différence entre une décision réfléchie et un choix dicté par la peur. Aviez-vous sérieusement fait le tour de la question avant de conclure par un oui ou un non à votre bonheur?
Voici le discours intérieur que vous auriez pu vous tenir :
Pourquoi est-ce que je veux me marier ?
Pour construire une famille et vivre avec une personne que j’aime pour la vie.
Pourquoi ?
Pour pouvoir donner un sens à ma vie.
Pourquoi ?
Pour être véritablement et profondément heureux.
Pourquoi ?
…..
Il faut mettre en évidence si la démarche est oui ou non rationnelle.
Attention ! Pas de réponse du tac au tac. Opposez toujours un pourquoi. Soyez franc avec vous-même, direct dans vos interrogations, patient et insistant vis à vis des réponses. Vous verrez, une réponse viendra.
Lorsque vous analysez sérieusement un problème, vous êtes sûr de prendre de sages décisions.
Essayez de cerner votre manque de confiance. Déterminez ce qui vous rend nerveux et dans quelles situations vous n’êtes pas vous-même. Qu’est-ce qui entrave votre prise de décisions ? Est-ce le manque d’habitude ? Ou est-ce la peur de regretter ? A moins que ce ne soit la paresse ? Ou avez vous des mauvais conseilleurs dans votre entourage ?
Prendre des décisions doit être un plaisir. C’est notre moyen d’action sur le monde et la meilleure preuve que nous aimons la vie !
Identifier ce qui vous retient
Chaque fois qu’un but vous semble difficile à atteindre, essayez de discerner ce qui vous freine.
Chacun a ses problèmes. En être conscient permet de mieux se comprendre. Si vous n’affrontez pas les difficultés, elles vous empoisonneront inexorablement la vie!
Définir les obstacles, c’est déjà un pas important. C’est les matérialiser et par conséquent faciliter la recherche de solution.
Demandez-vous :
Suis-je suis paresseux (e) ? Pourquoi ? Suis-je désorganisé(e) ? Pourquoi ? Suis-je coléreux(se) ? Quand ? Suis-je sur la défensive ? A quel propos ? Qu’est-ce qui me rend jaloux(se) ? Qu’est-ce qui me rend arrogant(e) ? Ai-je du mal à prendre une décision ? Pourquoi ? Est-ce que je manque d’autodiscipline ? Est-ce que je manque de confiance en moi ? Pourquoi ai-je du mal à prendre des initiatives ?
Les mauvais traits de caractère sont la source des difficultés. Dressez une liste de vos défauts et dépistez les plus gênants. Recherchez ensuite ce qui les éveille. Enfin mettez au point une stratégie pour les contrer.
Il est vrai que cette démarche prend du temps, mais avez-vous quelque chose de mieux à faire dans les minutes qui viennent ?
Au pire quoi? Vous vivrez mieux et plus intensément votre vie sans passer à côté d’elle et la voir filer en vous réveillant un beau jour et avoir des regrets?
Décodez vos emotions
Soyez à l’écoute de vos états émotionnels. Sachez décoder ce que vous ressentez. Content ? Énervé ? Tendu ? Triste ? Frustré? Les émotions sont le témoin de ce qui se passe en nous. C’est comme la température, lorsqu’on est malade, on la mesure pour savoir comment se soigner.
Identifiez ce qui vous contrarie.
Une fois que vous avez identifié la cause de votre malaise, relativisez. A l’avenir vous devrez, soit éviter certaines situations, soit apprendre à les gérer.
Méfiez-vous de l’influence de votre état émotionnel sur votre prise de décisions. Réfléchissez si ce jour-là, vous êtes trop » vulnérable « .
Mettez le doigt sur ce qui vous rend heureux, afin de renouveler le plus possible les occasions de l’être.
Être attentif aux deux faces de notre être
Nous rêvons tous de grandeur. On veut réussir, être puissant, et même sauver le monde.
Mais nous avons aussi tendance à fuir les responsabilités et à vouloir rester plus longtemps sous la couette.
On est comme tiré en arrière par ses états d’âme et tournons en rond en répétant que la vie est dure.
Un volcan de contradiction nous couve. Essayez de sonder. Il y a opposition entre ce que l’on veut vraiment et ce que l’on croit vouloir. C’est le conflit de l’âme et du corps.
Quand vous aurez pris conscience de cette dichotomie, vous serez en toutes circonstances, en mesure d’identifier qui, de votre âme ou de votre corps, se manifeste. Vous vivrez ainsi plus intelligemment et serez sûr de faire les bons choix.
L’étape suivante est de réconcilier ces deux facettes en vous. Le moyen le plus simple serait d’étouffer votre pulsion de grandeur. Mais, il ne s’agit pas de se suicider. Changer ses habitudes n’est pas facile et grandir peut faire peur. Pour autant, ce n’est pas parce que la chose est difficile qu’elle ne vous convient pas.
Mais en fait, nous masquons les problèmes en nous justifiant à posteriori: » Je ne vais pas me prendre la tête à réfléchir sur le sens de la vie ! Personne n’a jamais élucidé la question. D’ailleurs je ne vais jamais y arriver ? Et puis, qu’est-ce que ça peut me faire ? Je n’ai pas de temps à perdre. «
Alors, d’accord pour le changement ? Qu’est-ce qui vous retient ? Sentez-vous l’antagonisme de votre corps? Le corps est paresseux, il n’aspire qu’à dormir : » Le changement ? Pouah ! Pas pour moi merci ! Je suis très bien comme ça. Ma petite vie me convient parfaitement « . Pourtant, de la même façon que l’on n’est jamais assez riche, est-on jamais assez heureux ?
Voyez-vous à présent la nécessité qu’il y a à débusquer la bête qui vous harcèle : la peur du changement.
Si vous êtes vigilant et que vous avez repéré l’ennemi, vous pouvez le combattre. Il peut vous arriver de perdre une bataille contre votre être corporel, mais alors vous agirez en connaissance de cause.
Amadouer l’être corporel
Essayez d’atteindre votre être spirituel. Décidez de ce qui doit vous guider. Le libre arbitre ne doit pas rester au niveau de l’inconscient. Vous voulez grandir, mais le corps se montre récalcitrant ?
Pour le convaincre, mettez en relief le bénéfice que vous tirerez de votre changement. » Pourquoi est-ce nécessaire ? Qu’est-ce que cela m’apportera ? » Il s’agit de parvenir à une prise de conscience émotionnelle : » Qu’ai-je à perdre ? Qu’ai-je à gagner ? » C’est ainsi que vous vaincrez.
Le secret, c’est de justifier l’idée et d’y amener votre cœur en douceur. Pour parer toute contre-attaque, votre for intérieur doit être en complet accord avec le changement décidé. Rassurez votre corps. Cajolez-le : » Tu verras, ça ira. Rappelle-toi la dernière fois que tu as fait un effort, comme tu t’es senti bien après ! » Soyez encourageant et récompensez-vous de votre succès.
Et tant que vous n’avez pas fait l’effort, ne dites pas que ça ne marchera pas. Ne renoncez pas sur une simple intuition ou sous la peur.
Soyez attentif à l’influence sur vous de certaines pulsions : la quête de confort, le respect de soi, l’honneur, les passions, la pression sociale, l’influence de son entourage, l’argent. Faites particulièrement attention à faire face à vos responsabilités. Quand nous commettons une erreur, nous voulons nous excuser de manière franche et honnête. Mais, nous sommes également tentés de faire comme si de rien n’était et de nous défiler en disant » C’est pas de ma faute. «
Là est la source du conflit. On veut être dur, battant, puissant quand d’un autre côté on se contenterait bien d’être une chiffe molle.
Savoir ce que l’on veut vraiment
Comprendre une idée ne signifie pas qu’on est capable de la mettre en pratique. Il est tout à fait possible de croire en quelque chose et d’agir de manière opposée, et cela nous arrive quotidiennement. Ne savons-nous pas parfaitement qu’il est important de manger sainement, quand nous engloutissons notre énorme assiette de frites ou notre géante barre chocolatée ?
Nos actes sont déterminés par notre degré de clarté d’esprit. Si nous appréhendons l’idée au premier degré, nous aurons toutes les difficultés à la mettre en pratique dans des conditions épineuses.
Avez-vous remarqué, lors de funérailles, comme les gens se mettent à pleurer au moment de la levée du corps. Est-ce parce qu’ils ne veulent pas que le corps s’en aille ? Non. Ils prennent soudainement conscience de la mort, et du départ définitif du défunt. Au cimetière, ils se remettent à pleurer au moment où le cercueil est mis en terre, car ils sentent alors que tout est bien fini.
Tant qu’il y a un décalage entre les sentiments et la réalité, on est sur un petit nuage. Grandir commence dans l’esprit, mais le cœur doit s’investir dans chaque nouvelle découverte de l’intellect. C’est à cette condition qu’on peut intégrer ces idées dans sa propre existence.
Connaissez vous comme votre main
Comment savoir que vous êtes sur la bonne voie ? Comment être sûr de ne pas vous tromper ?
Pour développer cette capacité de discernement, formulez clairement les principes importants qui doivent diriger votre vie.
Alors, prenez votre temps. Analysez les concepts primordiaux de la vie et posez-vous des questions profondes sur l’existence en général et sur son aspect spirituel :
Quel est le sens de la vie ?
Quel est l’intérêt ?
Qu’est-ce que je pense des hommes ?
Que signifient le bien et le mal ?
Ai-je un libre arbitre ? Comment est-ce que je l’exerce ?
Qu’est-ce qui m’attriste ?
Qu’est ce que je veux vraiment pour me dire que j’aurais réussi ma vie ?
Quelles sont les choses que je dois accomplir sans perdre de temps pour qu’après de longues années de vieillesse je parte heureux de ce que j’aurai accompli et ce que je laisserai derrière moi?
Ne resservez pas les idées reçues, sinon ce sera juste du bavardage. Nous avons absorbé, sans analyser, tant d’idées toutes faites.
Vérifiez. Prenez tous les sujets à bras le corps, jusqu’à ce que vous en soyez complètement maître. N’ayez pas peur. Une personne qui sait où elle veut aller y parvient toujours. C’est comme un missile, s’il est correctement programmé, il atteint sa cible.
Sachez identifier les problèmes, c’est déjà un début de solution. Si vous ne vous y mettez pas maintenant, vous allez au devant de graves erreurs que vous regretterez. La clé du bon sens est d’être en accord avec ce que l’on pense et nos agissements.
N’attendez pas pour faire connaissance avec vous-même. Vous êtes la personne la plus fascinante que vous rencontrerez jamais et vous ne regretterez pas de vous être jeter à l’eau afin de réaliser vos rêves!
Si vous avez besoin d’un coup de pousse afin de réussir à mieux comprendre vos peurs et vos émotions, pour vous permettre enfin de vous réaliser, je vous propose mon aide. Cliquez ici. Séance de Kinésiologie. ou .Guidance écrite.
Emma Steinmann
Kinésiologue